Les élèves vous plongent dans l’univers du fantastique !

Les élèves de 4ème5 et de 4ème 7 s’affrontent pour un concours de nouvelles fantastiques. Voici leurs récits …

Je vais vous conter une histoire qui mest arrivée, je ne me rappelle plus où cela sest passé ni quand. Je nai jamais trouvé une explication à ce qui mest arrivé. Voici ce dont je me souviens. Un jour je décidai daller me promener dans un petit bosquet. Un portail rouillé en gardait l’entrée. Je poussai le portail qui grinça et je m’aventurai dans la forêt. Je laissai mes escarpins à coté du portail pour les échanger contre des baskets.

Du haut de la colline où je me trouvais je pus apercevoir une étrange créature sauvage et je ne pus m’empêcher de ressentir un frisson de panique. Ses yeux de couleur ciel d’automne étincelaient dans lobscurité de la nuit. Je m’aperçus qu’il s’agissait dun loup étonnamment grand. La lune se reflétait étrangement sur son pelage perlé de gris brillant plus que la soie la plus précieuse qui existe sur terre. Ses longues pattes se terminaient par des griffes remarquablement pointues et qui semblaient incrustées de diamants.

Je mapprochai pour observer de plus près. Soudain j’eus laffreuse impression que le loup mobservait. Ses yeux blancs me fixaient rajoutant de l’étrangeté à son apparence, je le trouvais aussi beau quune rose qui fleurit au printemps. On aurait cru ce loup tout droit sorti dun conte d’enfant , et comme une enfant la peur me saisit.

Je me mis à courir. Comme je regardais derrière moi pour couvrir mes arrières, je ne vis pas larbre devant moi et je le percutai. Je tombai par terre et des larmes commencèrent à couler le long de mes joues. Mais je me relevai et repartis de plus en plus vite, de plus en plus essoufflée. Je trébuchai et tombai dans une ornière. Ma cheville me faisait affreusement mal. Elle s’était tordue au moment de ma chute. Je me retournai sur le dos à bout de force, épuisée prête à abandonner et jobservai la forêt qui mentourait. C’était un bon endroit pour mourir. Mais au fond, je ne voulais pas mourir, pas aujourdhui. Je tournai la tête et je vis au loin une cathédrale. Les plantes grimpantes qui avaient envahi la façade me firent penser que la cathédrale était sûrement abandonnée depuis des années. Je rejoignis difficilement ce refuge et y pénétrai. Les bougies dun candélabre perçaient lobscurité de la nuit. J’aperçus sur une chaise une magnifique robe ainsi qu’un caraco, la robe avait sûrement été laissée là au moyen-âge par une jeune femme. Cette cathédrale devait être très ancienne. Par terre, japerçus une chose étrange, un ustensile de cuisine ! Cela semblait être un couteau bien que je ne puisse lapercevoir distinctement vu la pénombre qui régnait dans ce lieu de culte ! Je mapprochai et m’en saisis. C’était bien un couteau ! En un instant je mis au point un plan. J’allai sortir armée de mon couteau et courir le plus vite possible pour sortir de ce bosquet infernal. Et si je croisais le loup et quil mattaquait, je me défendrais à l’aide de ce petit couteau. Ce n’était certes pas la meilleure idée que javais eu de ma vie, mais c’était la seule chose à laquelle je pouvais me raccrocher. 

Je sortis en trombe de la cathédrale et courus. Je ne pensais plus quà ça. Je courus jusquà perdre mon souffle et même au bord de l‘asphyxie je continuai à courir. Tout était devenu flou autour de moi et même après cela, mon cerveau continuait à me crier de courir. Enfin j’aperçus le portail rouillé qui délimitait l’entrée du bosquet. J’étais pourtant sûre de lavoir laissé ouvert ! Alors pourquoi était-il fermé? Je me jetai dessus et le poussai de toutes mes forces pour louvrir mais il me résista. Alors je devais mourir aujourdhui? Pourquoi? Quavais-je fait de mal dans ma vie pour mériter ça? Je me retournai et madossai au portail, le regard dans le vide. Pourquoi moi? Pourquoi aujourdhui? Puis mes paupières se fermèrent et lobscurité m’envahit.

  Je ne me souviens pas de m’être évanouie. Tout ce dont je me rappelle cest cette histoire. Jai oublié mon nom, ma famille, mon enfance, mes amis. Le matin où je me suis réveillée le portail était grand ouvert, jai marché, difficilement, ma cheville me faisait affreusement mal, jusquà l’extérieur. Javais perdu la mémoire. Aujourdhui jai reconstruit ma vie. Jai un mari et trois enfants qui ne savent rien de cette nuit. Et ce secret restera à jamais le mien. 

ANNA, WAËL, ELOÏSE

Photo de famille

Cette périlleuse histoire commença il y avait bien longtemps, chez moi en Belgique. C’était par une soirée sombre et brumeuse. J’étais dans mon manoir, malade, à cause de la pluie incessante qui s’était abattue sur moi lors de ma randonnée dans le bosquet à côté de chez moi. Cette journée avait été très épuisante, tellement que je m’étais endormi dans le fauteuil où je m’étais affalé quelques minutes plus tôt. De longues heures plus tard, la pluie n’avait pas toujours cessé de tomber et je ne parvenais pas à me rendormir.

Cherchant de quoi me distraire, mes yeux se posèrent sur une photographie de ma famille. C’était un vieux cadre photo un peu abîmé, y était représentée ma famille, souriante. Nous étions joyeux et élégants. Ma mère était vêtue d’une longue robe noire et d’escarpins assortis. Dans le coin se dressait mon frère habillé d’un pantalon de velours et d’une chemise blanche. J’observai plus attentivement et remarquai un détail étrange auquel je n’avais jamais fait attention : il tenait dans sa main un ustensile de cuisine, en approchant davantage la photographie, je vis qu’il s’agissait d’un couteau . Était-ce un effet de mon imagination ? J’eus un mouvement de recul, peut-être, la peur me rattrapait-elle? Non. Je pris mon courage à deux mains et m’approchais du cadre. Arrivé à la hauteur du cadre, je posais mon regard vers le milieu. Mon frère avait disparu et laissait place à un étrange personnage avec une physionomie inquiétante. Sa maigreur était maladive et son teint livide. Ses sombres cheveux dominaient le bleu de ses yeux. Son nez crochu et aquilin m’attirait, il y avait beaucoup de boutons, des poils sortaient de ses narines ainsi que de la morve. Ses fines lèvres bleutées étaient aussi impressionnantes que son maigre visage. Il portait un sombre costume de couleur noire ainsi qu’une chemise qui était si sale que l’on croirait que celui-ci n’avait pas les moyens de se payer les services d’une femme de chambre. Ce qui me frappa également , c’étaient ses fins doigts et ses ongles longs qui donnaient au personnage un air terriblement menaçant .

 

Ces derniers temps, je n’arrêtais pas de me poser une série de questions, je décidais donc de rendre visite à mon frère. Je n’étais pas sûr de ma décision mais peut-être que mon frère me comprendrait et m’aiderait ? Il fallait que je me confisse à quelqu’un. De plus, c’était lui que ce personnage avait fait disparaître du cadre et je devais en avoir le cœur net . Me croirait-il? Une seule solution , je pris ma voiture et me rendis chez lui. Arrivé là-bas, je toquais à sa porte et attendis quelque instant, quand soudain, la porte s’ouvrit dans un fracas, j’eus un mouvement de recul puis j’aperçus dans l’angle de la porte, mon frère: il se tenait à une canne, il ouvrit la porte puis me laissa entrer. Pendant quelques instants, je contemplais la maison, puis me tournai vers mon frère et murmurai:

«Que s’est-il passé ici?»

Il me racontait avoir, par mégarde, marché sur les chaussures d’un homme dans la rue, que cet homme l’avait menacé de l’envoyer au diable et que cela faisait toute une semaine qu’il ne parvenait plus à trouver le sommeil et qu’il faisait d’étranges cauchemars qui ressemblaient à une prophéties. Après ces révélations, je rentrais chez moi sans lui avoir parlé de la photo et de l‘étrange personnage. Je commençais me sentir mal .

Après cet affreux après-midi au côté de mon frère, je rentrai chez moi et il faisait déjà nuit. Arrivé devant ma maison, j’insérai la clé dans la serrure, la tournai trois fois, et poussai la porte. Je fus obligé de passer devant le cadre et là, j’aperçus à ma grande surprise que je ne figurais plus sur la photo. J’étais remplacé par un personnage encore plus étrange que le précèdent. Des ongles menaçants se tenaient au bout de chaque doigt, il avait de longs cheveux gras et de longues oreilles tombaient sur son visage creux. Ses canines jaunâtres ne passaient pas inaperçues derrière son effrayant sourire. Il me fixait, puis il cligna des yeux. Cela peut bien vous paraître surnaturel , vous me prenez certainement pour un fou , mais cela est vrai, je l’ai vu de mes propres yeux! Il cligna des yeux, puis il me sourit. Je reculai lentement, effrayé! Mais cela m’intriguait aussi, je voulais savoir. Je tremblai de tous mes membres, avançant lentement vers ce cadre qui m’effrayait tant et qui m’intriguait à la fois. Pas après pas, seconde après seconde, je m’avançai vers le cadre. J’y arrivai, j’étais devant le cadre, je l’observai dans un premier temps, puis je remarquai que l’homme qui me remplaçait n’était plus là, je le cherchai alors et je ne le trouvai pas , je vis aussi que mon frère paraissait plus clair comme s’il disparaissait au fil des jours ainsi que chaque personne présente dans le cadre. Bientôt je n’eus plus de nouvelles de mon frère et j’appris par les journaux qu’il était mort.

Que se passait-t-il? Cela m’ étonna de ne rien ressentir en lisant cette affreuse nouvelle dans le journal. Je dois vous le dire: je haussai les épaules et je passai à la suite de ma lecture. Je me réveillai cependant durant la nuit pour prendre un verre d’eau, je ne me sentais pas bien. Je repartais donc me coucher . Peut-être était-ce le choc car je n’avais plus foi , je ne croyais plus en Dieu, je ne croyais plus en le bonheur, je ne croyais plus en la vie .

Mourir. C’était le seul moyen que j’avais trouvé pour me sortir de cet étrange et terrible état. Alors j’espère que cette nuit quand j’irai me coucher, je ne me réveillerai plus jamais.

Christelle, Johanne, Louaï, Djay

 

La maison de la peur

 

Je vivais depuis déjà plusieurs années dans une maison ancienne se situant au milieu d’une grande forêt en Grande Bretagne dans une petite ville: Oxford. Elle était recouverte de ronces. Il y avait quelques années, la route menant à ma maison, était encore praticable mais à cette époque plus aucune voiture, qui ne soit pas un 4×4, ne pouvait s’approcher. De petits bosquets étaient un peu partout autour de la maison. Des candélabres étaient placés devant la porte d’entrée et étaient toujours allumés. Étant en Grande-Bretagne, la pluie ne cessait que très rarement, en conséquence des ornières s’étaient créer au fil des années. Dans le garage, plein de carton étaient entassés : un fichu dans un coin, un caraco dans un autre carton. Je n’avais jamais pris le temps de regarder tout en détail. La raison de tous ces cartons dans le garage ? C’était que cette maison n’était pas réellement à moi mais à ma famille, j’en avais seulement hérité de ma grand-mère qui avait préféré s’installer à coté de chez moi.

 

Selon elle cette maison était hantée car un membre de ma famille du côté de ma mère: un cousin éloigné il me semble, aurait commis un meurtre dans cette maison. D’après la légende l’âme, de la personne assassinée, errerait encore. Ma mère et mon père m’avait abandonnée très jeune, en me laissant avec ma grand-mère ce qui faisait que c’était moi qui avait hérité à mes dix-huit ans de cette maison. D’ailleurs elle avait même un nom: la maison de la peur. Toute la ville utilisait ce nom tellement la légende s’était répandue. Personne n’osait s’approcher, à part quelques jeunes curieux, mais qui fuyaient très rapidement quand je m’amusais à allumer et éteindre la lumière plusieurs fois pour leur faire peur.Ils détallaient tous en criant. Moi je n’y croyais pas à cette légende bien évidemment, rien n’avait jamais été prouvé.

 

Ce soir là, je rentrai de mon travail. La lune était pleine, je l’admirai quelques secondes avant de pénétrer dans le vestibule de mon entrée. En entrant je frissonnai. Je supposai qu’un courant d’air avait dû passer et décidai d’aller dans mon salon. D’un coup j’entendis un énorme bruit derrière moi.Je me retournai. Rien! Il n’y avait rien! Seule la fenêtre du salon s’entrouvrait et se fermait avec les courants d’air. Je continuai d’avancer dans le salon et d’aller fermer ma fenêtre . La lumière de la lune éclairait la pièce, Puis… un bruit grave me fit sursauter: c’était comme si un fauteuil était déplacé. Pourtant je regardai tout autour de moi, rien n’avait bougé! Je commençai à avoir des frissons, la peur me prenait. Je décidai de sortir de cet endroit infernal, mais une voix intérieure me disait de rester. Finalement je jetai un coup d’œil à l’étage, même si j’étais terrifiée.

Une fois en haut des escaliers. Je ne pus m’empêcher de claquer des dents. J’enlevai mes escarpins pour faire moins de bruit.Un courant d’air passa à ce moment là. Je rebroussai finalement chemin. En bas des marches, je sentis un frôlement, ce qui me fit manquer la dernière marche et je faillis tomber. Je sortis à toute hâte. Une fois dehors j’aperçus deux lumières à l’étage de la maison. J’allai directement chez ma grand-mère. Une fois la bas, je lui expliquai tout.

Le lendemain, je repensai à cette histoire. Avais-je tout inventé ? Pourquoi cette peur ? Après tout, je n’avais rien vu ! Mais ça m’avait semblait tellement vrai..tellement terrifiant aussi ! Rien que d’y penser, ça me faisait frissonner. En faite je ne voulus même pas chercher plus loin. Je m’étais promis ce soir- là, de ne plus ni y penser ni en parler ni y retourner, à part pour déménager. Effectivement deux jours plus tard j’avais déjà déménagé toutes mes affaires chez ma grand-mère, temporairement le temps de trouver une nouvelle maison bien sûr.

Cristale, Anita, Kiara, Kaimen

 

Le portrait

Comme tous les mercredi, je me trouvais dans la maison de mon grand-père décédé. Elle était située en bordure de forêt. Cette dernière me fascinait et me terrifiait à la fois de par l’étrange sensation qui m’envahissait à chacune de mes visites. Je commençais le ménage des pièces mais je fus surprise de voir un manteau de fourrure blanche. Il s’agissait d’un manteau de femme mais aucune femme n’habitait ici, pas même ma grand-mère disparue peu après son mariage.

Soudain, j’entendis un bruit sourd provenant de l’étage, je n’y prêtais que peu d’attention mais lorsque le bruit s’intensifia, je décidai alors d’aller voir ce qu’il se passait. Plus j’avançais, plus un étrange sentiment s’emparait de moi. Ce sentiment m’écrasait la poitrine, me coupant le souffle quand j’entrepris d’ouvrir la vieille trappe du grenier où j’entendis un étrange grincement.

Je déroulais lentement l’échelle essayant de contrôler mon envie de rebrousser chemin. Je pris quelques instants pour décrocher mon caraco qui s’était coincé dans un des barreaux. Je grimpais donc et manquais de tomber à plusieurs reprises. Quand je remis pied à terre, je fus saisie par l’allure miteuse de cette pièce que je n’avais pas vue depuis mon enfance. A ma droite se trouvait une table sur laquelle était posé un candélabre d’allure ancienne. Soudain, je me mis à frissonner, sur le candélabre se trouvait une bougie, allumée! Comment était-ce possible? J’essayai de reprendre mon souffle et de me calmer, il y avait sûrement une explication rationnelle à tout ça. Je pris mon courage à deux mains et continuais de chercher d’où pouvait bien provenir le bruit que j’avais entendu. Je continuais d’étudier la physionomie de cette étrange pièce quand je trébuchai sur un ustensile. Par prudence, j’entrepris d’enlever mes escarpins pour éviter une énième chute.Tout à coup, je fus saisie par l’étrangeté d’un tableau qui ornait le mur principal. Je m’approchai prudemment de ce tableau avec un étrange pressentiment qui m’oppressait la poitrine. Dans le tableau, je distinguais une jeune femme qui portait une robe blanche qui n’avait pas fière allure: elle était déchirée, trouée et parsemée de petites taches rouges qui s’apparentaient à du sang. Elle portait également un petit bouquet de roses noires. Je me fis la réflexion que c’était surprenant pour un mariage. Mais ce qui me troublait le plus était son visage, fermé, sombre et immensément triste. Ses yeux semblaient appeler à l’aide tellement la douleur ressentie paraissait forte. Des larmes coulaient à parts égales sur son visage, son maquillage n’était plus que torrents noirâtres parmi les larmes qui semblaient prêtes à l’engloutir. Ses cheveux étaient ébouriffés, ce qui lui donnait une allure macabre. Le cadre, d’allure misérable, était orné de dorures et couvert de toiles d’araignées. Soudain, je ressentis un courant d’air froid dans mon dos, je me retournai et fus étonnée de voir qu’il n’y avait aucune fenêtre ouverte.

J’observais à nouveau le tableau et remarquai avec stupeur que le bouquet avait disparu! J’aurais également juré que son personnage principal avait changé de position! C’en était trop, je me retournai précipitamment, ramassai mes escarpins et entrepris de sortir de cette pièce qui m’étouffait mais lorsque je saisis la poignée de la trappe, j’entendis des pas derrière moi. Ce que je vis ensuite me hantera durant de nombreuses années: une ombre était là, tapie dans la pénombre se tortillant en poussant des râles infâmes. J’ouvris la trappe et sautai pour atteindre le couloir, je pris un balais que j’avais laissé là et coinçai la porte. Mais hélas, le cauchemar n’était pas fini, quelque chose tentait d’ouvrir la trappe en la heurtant violemment. Mon sang se glaçait dans mes veines.Je pris mes clés de voiture et sortis précipitamment de la maison. Je courus jusqu’à ma voiture et partis loin de cette maison de l’horreur.

Depuis ce jour, chaque nuit, je revois le visage de cette femme me regardant fixement, dans la noirceur du grenier de mon enfance.Toutes les nuits, j’y repense en regrettant d’y être entrée. Mes rêves, mes cauchemars, mes nuit sont imprégnés de ce tableau beaucoup trop réel. Aujourd’hui, j’y repense et me rends compte que cette femme me terrifie toujours autant.

Elsa, Guilani, Simon

C’était un matin,je me réveillai de bonne humeur, prêt à partir dans ma faculté de science politique. Je voulais devenir président et répandre le bien dans le monde. La journée finie, je rentrai chez moi.

Pendant le trajet du retour, je vis un livre tomber,mais d’où venait t-il? Impossible de savoir. Après l’avoir pris je le ramenai chez moi,je l’ouvris. Ce livre était fait d’un papier rugueux beaucoup plus épais que du papier basique, il était difficile de tourner les pages. Il y avait des inscriptions spéciales marquées sur la première et la quatrième de couverture du livre. L’odeur qu’il dégageait me provoqua des hauts le cœur et je fus étonné de voir les règles inscrites dans celui ci. Il était noté que le détenteur de ce cahier pouvait redonner la vie aux personnes dont le nom était inscrits. Je pris un stylos et je commençai à écrire. Soudain une lumière m’éblouit tel un candélabre. Quand j’ouvris les yeux, je vis quelque chose d’horrible. Cette chose avait une peau pâle, de très longs ongles pointus, une physionomie monstrueuse. Un courant d’air passa et d’un coup, ce monstre n’était plus là.

Je me dis que ce n’était qu’une illusion. La nuit passa et en me réveillant je décidai de réécrire un nom dans le cahier. J’écrivis le nom d’Elvis Presley, une star morte il y avait quelque temps. Une heure après ,les informations à la télévision ne parlaient que d’Elvis, apparemment il était revenu à la vie ! A ce momentlà, je me rendis compte que ce n’était pas un livre normal. Pendant des jours j’écrivais des noms dans le cahier, à tel point que le président avait pris la parole sur un phénomène « d’incroyables résurrections » . Mon rêve était devenu réalité! Je pouvais faire le bien! Je continuai à remplir le cahier. Cependant je regardais comme tous les soirs les informations et j’appris qu’une personne qui était sensée revenir à la vie était morte. Ces morts se répétèrent jusqu’à me faire perdre pieds. Mon cœur ne battait plus mais ce livre m’obsédait. Je compris que l’illusion était un avertissement qui expliquait que si on utilisait trop ce livre pour ressusciter les gens, il pouvait désormais les tuer. Mais je ne pouvais pas m’empêcher d’inscrire des noms, le paysage autour de moi se dégradait de jours en jours, des gens perdaient la vie . Mais je ne m’arrêtais pas, je n’y arrivais pas c’était plus fort que moi je ne pouvais pas arrêter d’écrire des noms . Je commençai à prendre des médicaments pour me soigner mais ça ne servait à rien car je me sentais comme un monstre destructeur de vie, mon envie de faire le bien s’était retournée contre moi même.

Ce livre m’empoisonnait l’existence. Je décidai de me rendre à la police, dans le vestibule du commissariat, un policier prit ma déposition. Il ne me croyait pas! Il prit donc la décision de m’interner en hôpital psychiatrique.

Quelques mois plus tard, j’étais soigné. Je pouvais renter chez moi. Aussitôt, je pris le cahier là où je l’avais caché avant de me faire interner pour le jeter dans la forêt. Cinq jours après, je regardais les informations quand j’entendis parler de ce phénomène qui recommençait.Le cauchemar recommençait! Une autre personne avait dû trouver le livre

Gabriel, Ranim, Nathan

J’étais dans ma chambre, sur mon lit avec un bon chocolat chaud en train de lire une histoire «Chair de poule». Cette nuit-là, je fis d’étranges cauchemars. Peut-être que cela venait de mon livre? Vers minuit, je me réveillai en sursaut. Je descendis prendre un verre d’eau.

Tout à coup j’entendis un cri très aigu qui provenait du vestibule Je décidai d’aller voir mes parents. Malheureusement pour moi, ils dormaient à point fermé. Je pris mon courage à deux mains et me dirigeai vers ce bruit. J’arrivais vers le vestibule mais je ne vis rien. A mon avis c’était une hallucination car j’étais fatigué. L’atmosphère était étrange, je sentais comme une présence. Je remontai dans ma chambre quand le bruit recommença plus fort. Il me sembla apercevoir une ombre derrière la fenêtre. Je courus dans mon lit pour me cacher de cette chose. Depuis cette cachette je pouvais observer le bosquet qui entourait ma maison Il m’avait toujours effrayé. Soudain, je crus apercevoir une peluche ou bien …un animal mort sur le bord de la route. Le lendemain j’irais voir ce qui était là… Le matin, je m’approchai de la chose inerte. C’était un ourson en peluche rosâtre. Je fus aussitôt rassuré. Il m’interpella. Bizarrement, je me sentais attiré. Je me rapprochai, et le pris. Ses joues violettes remontaient sur sa tête rose. Son corps soyeux brillait. Sa fourre était scintillante. Il n’était cependant pas en bon état car son nez avait été arraché et troué à certains endroits. J’avais ce sentiment étrange d’être observé. Ses yeux paraissaient bouger. Plus je m’approchai, plus ils m’angoissaient. On aurait dit que ce jouet m’observait.

Pourtant sans réfléchir je pris l’ourson pour le ramener chez moi. Je partis à l’école. En fin d’après- midi, quand je rentrai, j’entendis à nouveau ce bruit étrange. Je montai directement à l’étage, dans ma chambre et je vis ma peluche dans la pièce, sur le sol. Une atmosphère fantomatique s’était installée dans ma chambre, elle était toute dérangée pourtant quand j’étais parti ce n’était pas le cas! J’avais même fait mon lit! Cependant maintenant les draps étaient défaits! Était-ce mon chat qui était la cause de ce désordre ou bien autre chose? Je me mis à ranger et je posai ma peluche sur mon lit. Puis je partis goûter. Soudain, j’entendis des miaulements très forts. Je montai en courant: mon chat se battait avec la peluche. Il était pourtant si doux et si calme d’habitude! Il venait de lui arracher un œil! Je recousus l’œil de l’ourson et lui mis un bandana car sans ça je me sentais observé. Ce soir-là, je partis à la danse. De retour, je me sentais à nouveau observé, je regardais la fenêtre de ma chambre. Je sentis mon sang se glacer dans mes veines sans en comprendre la raison. J’y montai effrayée: le nounours était sur mon lit et ne semblait pas avoir bouger. J’étais certainement fatigué de ma mauvaise nuit. Donc je décidai d’aller me coucher.

Cette nuit-là encore, je fis d’effroyables cauchemars. Je me réveillai en sursaut, les yeux exorbités. Je le vis! Il me fixait! J’étais épouvanté. Il tenait un ustensile de cuisine. C’était un couteau!…

Je me sentis défaillir. Je fermai les yeux et quand je les rouvris il n’y avait plus que des ombres. La peluche avait disparu! Et je ne la revis plus jamais…

Antony, Lily, Thais

Souvenir d’enfance

Je vivais à Londres depuis quelques années dans la rue Oxford Street avec ma femme et mon fils de huit ans. Mon frère, James Stuart, quant à lui, habitait la maison de nos parents à Picadilly Circus, une rue lugubre et sombre où il n’ y avait ni lampadaire, ni touriste. Les seules choses que l’on y trouvait, étaient de vieilles bâtisses délabrées et leurs propriétaires. Dans la cave de James, était présent un tas de vieux souvenirs, mais qui étaient pour moi des objets effrayants du passé. Plus petit, quand je m’y rendais, j’ étais terrifié au point de ne plus pouvoir bouger. J’avais le sang glacé et peu importe la lumière blafarde qui se diffusait du vieux plafonnier, il me semblait qu’il y faisait noir, vraiment trop noir. Dans mon souvenir d’enfant, une poupée aux yeux exorbités, qui était dans un coin encore plus sombre que les autres, semblait me fixer, mais jamais je n’avais osé soutenir son regard de peur qu’elle ne me tue.

Un jour, alors que j’allais tranquillement travailler, mon téléphone sonna. C’était la police, elle me prévint que mon frère avait été retrouvé quasiment mort mais que l’ambulance était arrivée à temps pour le sauver. Dans les cinq secondes qui suivirent, j’étais déjà en route pour l’hôpital. En moins de dix minutes, j’étais au chevet de mon frère qui me raconta ce qu’il s’était passé :

«Tu te rappelles, quand nous étions plus petits, cette poupée à la physionomie très singulière ? »

Je répondis :

« Oui, et alors ? Quel est le rapport avec l’accident ? »

Il m’affirma d’un air hagard :

« Eh bien, c’est à cause d’elle que j’ai frôlé la mort. Elle …elle est maléfique; elle a mis hors service les freins de ma voiture avec son ustensile, celui que nous pensions être en plastique ! »

Malgré le souvenir particulièrement effrayant que j’avais de cette poupée, en adulte raisonnable, je pensai alors que soit mon frère était fou, soit l’accident lui avait laissé un traumatisme qui le faisait délirer. J’appelai donc un médecin afin de lui faire part de mon inquiétude. Quand il arriva, mon frère commença à lui décrire les événements :

« Je faisais du rangement dans ma cave lorsque je suis tombé sur une poupée sous de vieilles affaires. C’est une poupée poussiéreuse et amochée. Son teint jaunâtre et son visage pâle font ressortir sa laideur; son corps difforme, sa bouche pincée et son front sévère m’effraient au plus haut point. Sa chevelure grisâtre m’étonne… , ce n’est pas banal une telle couleur de cheveux pour une poupée… Mais ses bras de longueur différente, son regard machiavélique et son expression angoissante m’interpellent encore plus que le reste . Elle porte une robe et des escarpins rouges et à cause de son aspect lugubre, cette couleur me rappelle celle du sang. Lorsque je me suis approché d’elle, il m’a semblé entendre une voix, me parlait-elle? Et je croyais comprendre: « Je vais te tuer, te poignarder » . Cela m’a mis fortement mal à l’aise. Je l’ai pris dans mes mains et là… horreur, un poignard, que je n’avais jamais vu auparavant, se trouvait accroché dans son dos ».

Le médecin fit mine d’acquiescer et lui prescrivit du repos.

Quelques semaines plus tard, James était remis sur pied mais semblait ne plus être la même personne. Il avait un caractère d’une étrangeté phénoménale. Souvent, il se rendait, le soir, dans la forêt qui se trouvait au nord de la ville et emportait avec lui un candélabre. Il ne revenait que plusieurs heures plus tard et sa femme le retrouvait complètement ivre dans le vestibule. Il arrêta de travailler et l’argent vint vite à manquer. Je savais qu’il était endetté et je voulus l’aider, mais il refusait constamment.Un soir d’automne, sa femme m’appela en sanglots et me dit que James était parti se balader dans le bois comme à son habitude mais, que cette foisci il n’était toujours pas revenu alors que la nuit était déjà tombée. Je décidai donc de partir à sa recherche. Je m’enfonçai dans les bois sous un lourd crachin qui me glaçait les os. Une atmosphère lugubre pesait sur mes épaules. La faible lueur de la lune était étouffée par le plafond nuageux bas, je m’en remettais donc au pâle faisceau de ma torche pour progresser . Soudain, mon cœur s’arrêta l’espace d’un instant: au détour d’un bosquet, du sang m’apparut dans la lumière de ma torche. Oui, c’étaient bien des gouttes de sang que je venais de découvrir au pied de ces arbres fantomatiques. Je suivis frénétiquement les traces et arrivai sur le corps inanimé de James, une entaille sanguinolente courait sur son torse . Un couteau, que dis-je, un poignard se trouvait à son coté. Je me jetai sur lui mais son regard vide, son corps glacé et l’absence de respiration me laissèrent seul face à cette vérité: j’étais arrivé trop tard. Fou de douleur et de rage, il me vint à l’esprit que mon frère avait raison à propos de la poupée et que c’était elle qui l’avait tué. Je détalai en courant et me rendis chez lui. Sans même prendre le temps de répondre aux interrogations de sa femme, je descendis à la cave pour en avoir le cœur net. La poupée était , elle me fixait toujours de ses grands yeux inquiétants et je découvris avec horreur des traces de boue sur ses jambes. Pris de panique, je la retournai en un éclair et m’aperçus que le poignard n’était plus à sa place. La pièce se mit alors à tourner autour de moi et je m’effondrai dans un vertige.

Lorsque je revins à moi, j’étais persuadé que James avait raison et que cette poupée était bien démoniaque. Je voulus m’en débarrasser, la pris avec moi et montai dans ma voiture à la recherche d’un endroit pour m’en séparer à tout jamais. Je vis alors une décharge et pilai net. Je m’y précipitai et y jetai de toutes mes forces la poupée maléfique. Je repartis aussi vite, en laissant derrière moi ce souvenir d’enfance effrayant.Quelques jours après l’enterrement de James, je retournai chez lui pour aider sa femme à ranger ses affaires. Nous découvrîmes dans ses dossiers tout un tas de factures jamais payées: mon frère était endetté, je le savais, mais c’était pire que ce que j’avais imaginé, il avait tout perdu… Au milieu de toute cette paperasse, des lettres agressives et même menaçantes… Des gens voulaient sa peau, à défaut de son argent… Nous avions là une découverte qui aiderait grandement la police dans sa recherche du meurtrier.Je descendis ensuite à la cave pour la débarrasser. Mais là, quelle terrible découverte… Devant moi se trouvait la poupée qui, à nouveau, me fixait de son regard sadique. Comment était elle revenue? Cela n’avait aucun sens ! Pourtant, j’eus beau me frotter les yeux ou me pincer , elle était toujours là . Mais cette fois ci, ses jambes n’étaient plus tachées de boue…

Avais-je eu une hallucination? Quelqu’un l’avaitil ramenée de la décharge, après l’avoir nettoyée, et se jouait de moi? Peut-être l’un de ceux à qui mon frère devait de l’argent ? Ou bien cette poupée était-elle l’incarnation du diable? Toutes ces questions resteraient-elles à jamais sans réponse… ?

Lucas, Myriam, Maxence

Le chat noir

Au coucher du soleil, je me baladais près d’un bosquet dont l’entrée était cachée par des arbres recouverts de ronces dont les épines longues et piquantes me terrifiaient. C’était inimaginable.

Près de là, je vis une ombre féminine. Je distinguais une femme qui portait une longue robe blanche. Elle avait des escarpins rouges. Ses cheveux blonds ondulées lui cachaient le visage. Un fichu descendait jusqu’à ses épaules. A ses pieds, il y avait un chat noir. Ses yeux bleus exprimaient l’épouvante. Son pelage brillait, ses griffes ressortaient et étaient d’une taille impressionnante. Il avait un comportement inquiétant car il me fixait de manière insistante.

Ces deux êtres semblant sortir de nulle part me firent signe et je ne pus m’empêcher de les suivre dans le bosquet. L’étrangeté de cet endroit me fit frissonner. Tout à coup , le félin se retourna et m’attaqua. Mon dieu! J’en frissonne encore! Il semblait possédé. Je me sentis défaillir. Soudain il disparut dans les arbres. Je pus alors en profiter pour fuir. Sur le chemin du retour , j’étais affolé à l’idée que le chat me suive. On aurait dit que ces êtres voulaient obtenir une chose qui m’appartenait , ils m’entouraient! La femme commença à parler dans une autre langue: on aurait dit qu’elle récitait un rituel.

Un bruit l’interrompit , elle s’arrêta est c’était le chat, elle prit le chat et partit avec lui. Je me sentis défaillir. La femme disparut avec l’animal.

Je m’évanouis. Le matin , je me réveillai au bord de la route et je me demandai si c’était un cauchemar.

Lisa/ Clara/ Youssef

Tensions

Aujourd’hui vendredi 13 mai 2022 j’écris cette lettre de mon lit d’hôpital, pour partager avec vous une étrange chose qui m’est arrivée il y a environ deux semaines.

 

Le début d’année scolaire commençait dans une nouvelle ville, parce que mes parents s’étaient séparés et mon père avait voulu déménager. Désormais je vivais avec lui et sa nouvelle femme que je n’aimais pas. Elle se comportait comme une reine avec le vestibule rempli d’escarpins, de caracos et ses fichus qui traînaient de partout. Mais bon la rentrée arrivait à grand pas et me préoccupait grandement. Après une grosse semaine, le jour arriva. J’étais là, plantée seule dans la cour, avec mon nouveau sac Eastpack. Je tremblotais de tous mes membres. Le petit morceau de papier collé à l’arrière de mon cahier, m’arracha un sourire. Il était dit que je commençais avec un certain M. Chabouda, professeur d’Histoire Géographie. Quand j’entrai dans sa salle, je vis un étrange petit bonhomme. Sa physionomie me laissa sans voix. Il avait très peu de cheveux, ses yeux était globuleux avec des pupilles dilatées qui me firent frissonner. On pouvait penser qu’il nous fixait, son teint livide donnait l’impression qu’il était sorti d’une tombe.

 

Mon observation fut interrompue par d’étranges vibrations. Je fouillais du regard la salle, cette salle aussi étrange que son principal occupant. Elle ne faisait passer aucun rayon de soleil, seule une vieille ampoule clignotait pour éclairer une dizaine de tables, griffonnées par les élèves ayant eu M. Chabouda. Le plancher grinçait tout comme mes dents, j’étais de plus en plus angoissée…L’expression du visage des autres élèves me prouvait que je n’étais visiblement pas la seule…

Je continuais à observer cette curieuse salle et mon professeur, jusqu’à ce que mon regard se posât sur le vidéoprojecteur gris foncé. Il était tenu au plafond par une barre de métal noir. Ses lumières clignotaient sans que cela ne semble perturber quelqu’un. Des câbles en sortaient et partaient complètement aléatoirement et son tremblement devenait de plus en plus bruyant et important. Je sentais mes yeux s’élargir de plus en plus rapidement. Ils étaient aveuglés par tous les clignotements multicolores du vidéoprojecteur, je pensais que c’était un mauvais rêve car cela semblait irréel, mais pourtant tout ça était bien vrai, l’élève se curant le nez me le rappela. Quand je me remis de mes émotions et que je rouvris les yeux, j’aperçus une leçon sur le Moyen-Age. L’après-midi prit fin, et je pus enfin rentrer chez moi.

Le lendemain, quand je m’installais sur ma chaise en bois vieilli, la porte se ferma violemment sans raison. J’étais déjà paniquée, vu ce qui s’était passé la veille, ce qui peut être anodin pour vous cher lecteur, me parut à moi, à ce moment là, un signe du destin prévoyant ma mort très prochainement. Moi ainsi que toute la classe restâmes paralysés sur nos chaises. M. Chabouda nous expliqua que ce n’était qu’un courant d’air, mais sa petite voix aiguë n’aida pas à nous rassurer. Nous l’écoutions puis reprîmes nos esprits. Quand nous nous fûmes calmés, il saisit la télécommande et le vidéoprojecteur s’alluma.

La pièce commença à s’assombrir, je ne distinguais plus rien, tout était noir. J’étais pétrifiée par la peur. La pièce semblait trembler. Le courant d’air devint plus violent. J’avais mal aux oreilles, mes tympans étaient sur le point d’exploser, ma peau paraissait se rétracter au contact de ce vent glacial, c’était une sensation terrible. Soudain, j’entendis un long bruit sourd, qui dura quelques secondes puis s’arrêta net. Mes yeux se fermèrent et je crus passer dans un monde qui m’était pour l’instant encore inconnu…

Tensions, par Lisa, Jérémie et Sarah fait à Vence, texte datant du XXI° siècle

La malle

 

Le matin, j’allais emménager dans ma nouvelle propriété et découvris la ferme derrière un bosquet d’oliviers. Je venais d’acheter cette ferme qui était magnifique.Ce qui m’intriguait c’était qu’elle avait été abandonnée si longtemps malgré son très bon état. Je compris plus tard la cause de cet abandon et regrettai mon achat… Je m’apprêtais donc à y entrer. J’enfonçai la clé dans la serrure et je forçai un peu. La porte s’ ouvrit sur une salle à manger rangée et parfaitement nettoyée, mais en avançant je découvrais des fichus sur les meubles. Je poursuivis la visite de la ferme et en entrant dans la cuisine je découvris des ustensiles éparpillés partout dans la pièce.

 

Après avoir fait le tour, je décidais de monter dans le grenier pour aller déposer mes affaires et découvris une malle poussiéreuse et enchaînée avec un énorme cadenas. Ma curiosité me poussa à essayer d’ouvrir la malle mais elle était trop dure et tellement bien enchaînée que la fatigue et le manque de force me poussèrent à m’ arrêter. Je descendis et partis faire des courses. En fin d’après-midi, je revins et découvris des ornières non présentes auparavant. Sur le moment cela ne me perturba pas et je me disais que c’était simplement l’agent immobilier qui était venu vérifier mon installation. En entrant je rangeai les courses et me retrouvai seul, seul avec ce coffre, cette malle qui m’intriguait … Au bout d’un moment ma curiosité reprit et dans un élan de confiance je descendis la malle du grenier pour essayer de l’ouvrir. Malgré ma force et ma persistance la malle n’était pas décidée à livrer ses secrets . L’étrangeté de ce moment ne me perturba pas et mon esprit se dirigea alors vers mon lit. J’étais épuisée comme si toute mon énergie avait été aspirée. Dans la nuit, je fus réveillée par un tremblement suivi d’un bruit sourd provenant du plafond. Paralysée par la peur, je restai immobile un moment et attendis de voir si j’avais rêvé. Le bruit recommença encore plus violemment, frissonnant de peur, je me dirigeai vers les escaliers menant au grenier. La porte était déverrouillée alors que je me souvenais l’avoir verrouillée la veille. La clé gisait sur le parquet au milieu du passage. J’allumai la lumière. Tout semblait parfaitement normal mis à part que la malle avait changé de place passant de sous la fenêtre à proximité de la porte. Je me dis que cela n’était que mon imagination, je refermai la porte à clé et descendis me coucher. Le lendemain matin alors que j’ouvrai les volets je vis un lapin égorgé avec ses tripes ouvertes à côté et sa tête séparée de son corps. Je nettoyai ce pauvre animal et l’enterrai dans le jardin, je repris mon activité et montai au grenier pour y déposer des vêtements pour la saison prochaine. Je poussai violemment la porte du grenier pour entrer.

 

La malle était à présent derrière la porte. Cette fois j’eus peur. Je décidai finalement après un moment de panique de l’ouvrir. Je descendis chercher une cisaille dans la grange et remontai

dans le grenier. La malle avait encore bougé, cette fois au milieu de la pièce. Tremblant d’angoisse,

je m’acharnai sur les chnes pour les arracher. Elle s’ouvrit enfin et j’y découvris au fond un hachoir couvert de sang .

Ma décision fut prise en quelques secondes. Je poussai la malle dans les escaliers et la tirai jusque dehors. Je la traînais laborieusement vers la petite rivière qui coulait au fond du potager. La malle coula sous mes yeux avec ses chaînes. Soulagée un instant, je vis avec stupeur des poissons morts remonter à la surface, juste à l’endroit où la malle avait coulé. Épouvantée, je courus chez moi et essayai de chasser cette malle de ma tête. Le soir, je m’endormis l’esprit plus tranquille, barricadée dans ma maison. Soudain, au milieu de la nuit, un bruit sourd m’éveilla en sursaut . Effrayé, j’allumai ma lampe de chevet et vis épouvantée la malle au pied de mon lit.

Anaïs, Charlie, Victor

L’arbre aux dix corps

Je parcourai à cheval tranquillement la route qui sillonnait les Alpes aux sommets enneigés. Le chemin que j’empruntai était peu fréquenté sauf par les marchands qui se rendaient en ville pour vendre leurs produits. Je m’arrêtai sur le bord du chemin pour faire brouter mon cheval et me reposer. J’ observai le ciel et vis qu’il commençait à s’assombrir. J’enfourchai mon cheval et me dirigeai vers le village le plus proche, Valberg.

Le temps s’assombrit légèrement et un brouillard enveloppait la vallée. J’arrivai à la lisière d’une forêt sur le bord du chemin, des feuilles d’un arbre jonchaient le sol. Puis à l’angle d’un chemin, un arbre m’interpella. Il était incroyablement grand. Ce chêne majestueux m’impressionna. Je m’approchai. Dans son feuillage, nichaient de nombreux oiseaux. Leurs piaillements stridents me mirent mal à l’aise. Je m’approchai plus et vis de gros oiseaux noirs qui me faisaient étrangement peur. Ils tournaient autour de moi comme si j’étais leur cible. L’arbre avait des branches épineuses et ses feuilles sèches donnaient l’impression qu’il était mort. Son tronc était légèrement tordu et son écorce sombre. Au bout de ses branches, pendaient des petits fruits ronds de couleur mauve qui ne ressemblaient à rien de ce que je connaissais. Je m’approchai du tronc et vis une étrange gravure. Je lus difficilement les mots : « Prenez garde à ces fruits ou vous resterez ici pour la vie».

Je fis un pas en arrière, effrayé par ce que je venais de lire. Je contournai l’arbre et je fus horrifié par ce que je vis. Là, au sol se trouvait une dizaine de corps inanimés ! Je crus que j’allais m’évanouir. Après un instant, je revins vers les cadavres et me penchai auprès d’un des corps. A mon grand étonnement il était extrêmement bien conservé .Son teint était clair et dans sa main se trouvait une poignée de fruits provenant de l’arbre . Je fis rapidement le rapprochement entre l’inscription sur l’arbre et les corps . Je rejoignis mon cheval et me dirigeai au galop vers la ville . J’alertai la police au plus vite et les agents me suivirent jusqu’au lieu du crime.

En arrivant je retraçai mon chemin et retrouvai facilement l’arbre maléfique. Plus rien! .Aucune trace des corps ! Les policiers me regardèrent stupéfaits . Je leur dis que je ne comprenais pas ce qu’il s’était passé, je leur certifiai que ce que j’avais vu était réel .

Nous retournâmes au village et j’achetai le journal quotidien. Je feuilletai quelques pages et tombai sur un article intriguant. Je fus interpellé par ce que je lus: « Un paysan accusé d’avoir tué des dizaines d’individus, il aurait empilé les corps dans sa charrette mais clame son innocence !». Je n’étais donc pas fou ! Mais qui était donc le coupable ?

Alicia, Lilyrose, Malo

Un cadre étrange

J’arrivai au château de Gourdon, au crépuscule pour venir m’installer car ce château me paraissait intéressant. J’avais entendu que ce château était hanté. Il me sembla immense, devant lui il y avait un jardin avec des fleurs fanées et des bosquets. Ce château était sombre et effrayant. Les vitres brisées lui donnaient un aspect d’horreur. Je sonnai et la porte s’entrouvrit sans même que je ne la touche. J’entrai dans le vestibule dont les murs étaient recouverts de rideaux et de lambeaux de tissus. Je vis arriver un vieil homme dans des habits très élégants. Il portait des escarpins rouges avec de petits talons et tenait un candélabre dans la main. L’étrangeté de sa physionomie me paraissait familière. Il se présenta et me dit qu’il se nommait Auguste et m’annonça qu’il serait mon serviteur.

Il me fit visiter sa demeure. J’arrivai à ma chambre: elle était sombre, étroite et ne comportait qu’une seule petite fenêtre: soudain je vis le portrait d’une vieille femme. Les bordures du cadre étaient moisies et abîmées. Au milieu de son nez crochu se trouvait une verrue; ses yeux luisants m’intriguaient. Son teint était si pâle qu’il me faisait penser à la mort. Elle portait un fichu sur la tête plié de manière à ce que l’on voie son front ridé. Ses cheveux blancs tombaient sur ses épaules. Elle était vêtue d’une robe noire aux petites fleurs grises. Derrière elle se trouvaient des personnes de toutes époques et de tous âges. Ce tableau me donnait des frissons. Je n’avais qu’une envie: m’enfuir. Mais malgré la frayeur que me donnait cette toile, mes yeux ne s’en détachaient pas. La nuit tombait. Cet endroit ne me rassurait pas, je tentai de retirer ce tableau pour m’éviter plus de cauchemars.

Je m’allongeai sur le lit de cette chambre à l’atmosphère étrange. Le lit était paré d’un voile noir, les murs étaient recouverts de papier peint rouge abîmé sûrement à cause de son ancienneté, le sol lui était couvert de poussière et sur ce papier peint il y avait ce cadre que j’avais déjà remarqué durant ma visite. Je compris pourquoi Auguste m’avait conseillé auparavant de ne pas coucher dans cette chambre. Épuisée par la durée de ce voyage, je m’endormis instantanément. Je me réveillai en sursaut. J’avais l’impression que des yeux étaient restés fixés sur moi tout le long de mon sommeil. Je décidai de me rendre dans la chambre d’Auguste pour me renseigner sur ce cadre si intriguant. Mais j’eus beau le chercher, je ne le trouvai pas. J’entendis un bruit de pas légers dans ma chambre. Je me précipitai. Mais rien! Personne! Le tableau cependant était penché. J’allai voir le portrait de plus près et fus horrifié par ce que je vis: derrière la femme, Auguste…ne portant plus ni ses escarpins, ni son candélabre. Je devais halluciner, trop fatiguée, je retournai donc me coucher.

Le lendemain matin, je n’étais plus dans mon lit, je me tenais debout. Devant moi se tenait cette femme du tableau et à côté il y avait Auguste!

Comment était-ce possible? Où étais-je? Dans le tableau? Que m’arrivait-il? Faisais-je un mauvais rêve?

Margaux, Manon

Le chien malicieux

J’avais passé l’après – midi au musée à m’évader devant des œuvres de mon artiste préféré mais comme le soleil commençait à se coucher, je décidais de rentrer tranquillement à pied chez moi. La nuit s’épaississait, se refroidissait et une atmosphère brumeuse commençait à se répandre lors des quelques minutes restantes de mon trajet. Rassuré de voir enfin le bosquet devant l’entrée de mon jardin, le sourire aux lèvres, je m’avançai vers ma mère coiffée de son fichu qui m’attendait devant la porte du vestibule.

Mais lorsque je passai le portail de chez moi, je trébuchai à cause des ornières profondément creusées par les passages des voitures, et je tombai sur un chien. Il semblait de taille moyenne, avec une robe fauve et blanche et de long poils collés entre eux. Il avait l’air malade mais lorsque je m’approchai de lui pour l’observer et vérifier son état, il commença à montrer ses dents. Était ce de la peur, de la douleur? Je n’arrivai pas trop à voir à cause de l’obscurité mais ses crocs avaient une étrange couleur rougeâtre. Ses yeux blanchâtres étaient à peine ouverts et ses pattes qui étaient recroquevillées sous lui, semblaient extrêmement grosses par rapport à sa taille. La rugosité de ses coussinets me surprit: c’était comme s’il avait marché pendant de longues heures. Assez hésitant et un peu apeuré, je préférai appeler ma mère. C’est alors que nous décidâmes de garder la bête, qui s’était endormie au contact de mes bras, cette nuit.

Le lendemain matin, alors que je descendais l’escalier en direction du salon où nous avions laissé le chien, j’entendis ma mère m’appeler en hurlant. Mon cœur se mit à battre la chamade et lorsque j’arrivai dans la pièce, je ne pus m’empêcher de crier de stupeur à mon tour. La bête faisait des cris stridents et c’est avec une grande frayeur que je constatai la physionomie étrange de ce pauvre animal qui paraissait souffrir. Ma mère décida de nous déposer, moi et mon curieux compagnon, chez le vétérinaire du quartier. Nous rentrâmes et découvrîmes que la salle d’attente était remplie. Nous cherchâmes désespérément un siège de libre afin de poser le chien et reposer mes bras. Je vis enfin un vétérinaire arriver vers moi. Essayant de me rassurer, il me demanda de patienter le temps de faire les examens. Je m’assis donc et une étrange chaleur envahit tout mon corps. La lumière de la salle s’assombrit soudainement: je ne pouvais à peine voir les personnes proches de moi. J’essayais de chercher du regard, malgré cette lumière plus que tamisée comme si des bougies sur les candélabres s’éteignaient, quelqu’un pouvant me sortir de cet état. Je me sentais de plus en plus seul. Cette atmosphère engourdissait tous mes membres, les battements de mon cœur ralentissaient, je me sentais comme possédé: impossible de prendre le contrôle de mon corps. Des bruits d’animaux me parvinrent aux oreilles comme des sons lointains et je remarquai péniblement que les sons ressemblaient étrangement à celui de mon compagnon ce matin. Leurs yeux semblaient vitreux presque blancs, leurs pattes gonflaient à vue d’œil. Est-ce que j’étais en train d’halluciner? Tout était pourtant si net mais si flou en même temps. Je me rendis compte que des pleurs se joignaient aux cris des animaux et que les maîtres de ces petites bêtes repartaient tristes et seules. L’étrangeté de cette ambiance m’intrigua. Mais que se passait il? Peutêtre une épidémie, un empoisonnement ou bien une malédiction?

C’est alors que je sentis un souffle chaud sur mon visage. Il était très régulier et me rassura. L’obscurité disparut petit à petit. Plus la lumière augmentait plus je retrouvai la mobilité de mes membres et je pus constater que mon nouveau compagnon avait réapparu. Son poils étaient soyeux, ses yeux d’un magnifique bleu vif et ses pattes étaient proportionnées par rapport à son corps. Mon cœur au ralenti reprit un rythme soutenu.

J’observai ma mère au loin accoudée au guichet en grande discussion avec le vétérinaire. Je ne pus cesser de sourire et un sentiment de bien-être m’envahit et perdura jusqu’à notre sortie de la clinique à trois.

Nathan, Adam, Coline

J’étais un habitant de Tourrettes-sur-loup depuis ma naissance. J’avais grandi là-bas et à la mort de mes parents en 1920, j’avais hérité d’une belle petite maison du village.

Un soir, je sortais acheter des escarpins pour ma fille partie en voyage. Sur le chemin, je sentis une présence autour de moi mais cela ne m’inquiéta pas. Ce fut une fois arrivé sur la place du village qu’une angoisse terrible me prit et un frisson traversa mon corps. J’aperçus alors derrière un buisson un chien à l’allure inquiétante. Son corps était couvert d’un poil sombre comme la nuit qui le rendait à peine visible. Ses yeux étaient gris et habitaient un regard profondément vide qui me tétanisa immédiatement. C’est alors qu’ une lueur qui me sembla étrangement humaine traversa ses yeux pourtant si vides. Le chien sortit alors ses crocs et commença une lente course dans ma direction.

Je me repris alors et m’élançai alors de toutes mes forces vers la rue voisine. Mais les pas de la bête me suivirent et accélérèrent dangereusement au fur et à mesure que j’avançais. C’est alors que je trébuchai sur une pierre et m’écrasai violemment au sol. Le chien sortit alors les crocs et bondit sur mon corps sans défense. Dans un élan de détresse j’évitai de justesse les griffes de l’animal. Je repartis alors de toutes mes forces en direction de l’entrée de ma maison. Une fois arrivé je refermai la porte à double tour et repris mon souffle. J’attendis toute la nuit au pied de ma porte que les aboiements et les halètements cessent.

Vers dix-neuf heures le portail de mon jardin s’ouvrit lentement et des bruits de pas humains se firent entendre et je vis de la fenêtre un homme masqué chuchoter des mots au chien. Puis, ils partirent tous deux vers la rue voisine. À peine m’étais-je rendormi que des cris retentirent de la maison face à moi. Le lendemain je découvris que mes voisins avaient été tués, déchiquetés par des crocs. Depuis je passe toutes mes nuits dans la peur que cette bête revienne devant ma porte.

Nils, Carlos, Jade, Adeline

La Porte

C’était un lundi pluvieux et je partais au collège “Camille Pissarro”. Sur le chemin j’avais remarqué un nouveau coiffeur mais rien de plus. Arrivée à l’établissement la CPE m’avait dit que ma professeure d’arts plastique était absente et malheureusement je devais faire une heure de permanence avec ma copine Jeanne. Quelques minutes après, une autre surveillante qui portait un fichu, un caraco et de petits escarpins dorés frappa à la porte d’un geste brusque. Elle eut à peine le temps de reprendre son souffle qu’elle annonça qu’une porte au deuxième étage était formellement interdite d’accès, sous peine d’une exclusion définitive du collège. Elle retourna sur ses pas, sans prononcer un mot de plus. L’après-midi vers seize heures quand, j’eus fini mon heure de retenue avec Jeanne, elle me dit qu’elle avait envie de savoir ce qu’il se cachait derrière cette porte. Je lui répondis que cela ne m’intéressait pas et que je devais rentrer chez moi.

 

Le lendemain matin, je retournai au collège, mais Jeanne n’était pas là. Elle devait surement être malade. Pourtant quand les professeurs firent l’appel, ils ne mentionnèrent à aucun moment le nom de Jeanne. Bizarre pensai-je, peut-être un oubli de la part du professeur. Malheureusement les jours passèrent et aucune nouvelle. Au bout de deux semaines je me rendis chez ses parents. Je toquai à leur porte, ils ouvrirent et m’accueillirent, je rentrai dans leur maison. Dans le couloir, sur les photos de famille Jeanne n’était plus là ! Il n’y avait plus aucune trace d’elle !

Je demandai aux parents de Jeanne où se trouvait leur fille, ils me dirent qu’ils n’avaient jamais eu de fille. Devenais-je folle ? Cette “amie” n’était peut-être qu’une imagination de ma part ? Je me mis soudain à repenser à la porte que l’on nous avait défendu d’ouvrir. Je me mis soudain à repenser à la certaine porte que l’on nous avait défendu d’ouvrir. Mais oui ! C’était ça ! Jeanne avait dit qu’elle voulait voir ce qu’il se passait à l’intérieur, et le lendemain elle avait disparu ! Maintenant j’étais sûre que la disparition de Jeanne et la porte, étaient reliées. Le soir, vers minuit je pris une lampe torche, et je rentrai dans le collègue pour voir ce qu’il se tramait derrière cette porte. Je grimpai sur le grillage ? Et redescendis de l’autre côté aussitôt. Je mis ma capuche pour ne pas risquer d’être reconnue grâce aux caméras de surveillance du collège et je m’avançai dans le vestibule vers la porte. Tout à coup une sonnerie stridente sonna dans tout le domaine. Des frissons me traversèrent le corps. Au fond du couloir il y avait une autre porte que je n’avais jamais remarquée. Une odeur putride et nauséabonde s’en dégageait. Les contours était bordés d’or et la poignée était argentée, ce que je trouvais étrange pour une simple porte de collège. Elle semblait être faite de bois de bouleau, et quelques rayures étaient aussi tracées sur la poignée en fer. L’étrangeté et la physionomie de cette porte m’intriguaient. Je ressentais des frissons dans tout mon corps. Je ne savais pas si c’était mon imagination ou autres, mais j’avais l’impression de voir un sourir diabolique et des petits yeux malsains formés dans le bois de la porte. D’un coup, j’entendis un bruit au-dessus de moi et je vis des têtes, des bras, des yeux, des mains, des oreilles déchiquetées accrochées au plafond. Je les reconnus : c’était Jeanne ! Je ne pus m’empêcher de lâcher un hurlement de terreur, et je courus vers la sortie.

Malheureusement la porte par laquelle j’étais entrée était fermée désormais à clé. Les murs et les couloirs se refermèrent sur moi….

Maëlys, Arthur, Sofiane

 

 

 

 

 

 

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